C'est une maison en Bretagne où l'on accède par un portail blanc. C'est une vieille maison au charme suranné, nichée  au milieu des hortensias bleus, près de la mer. C'est une grande maison familiale qui ouvre ses volets chaque année au mois d'août. Tantes, oncles, neveux, cousins se retrouvent autour de l'aïeule " la petite grand-mère", presque centenaire... si fragile et si vulnérable. "Août était le mois qui ressemblait à la vie". Après de longues années d'absence, parti dans des contrées plus exotiques, un jeune homme trentenaire ( l'auteur?)  renoue avec les vacances familiales et ses souvenirs d'enfance. Avec nostalgie, mélancolie et douceur, il nous décrit ces moments partagés en tribu. C'est un véritable retour aux sources, un sentiment fort d'appartenance !!! Au rythme de la mer, ça vit, ça foisonne !!! Le narrateur est devenu à son tour un adulte, oncle d'un petit Jean de 6 ans, avec qui il passe du temps à pêcher des crabes dans les rochers. Et puis la maladie frappe, rappelant que le bonheur est parfois éphémère.

Avec beaucoup d'émotion et de tendresse, l'auteur nous parle tout simplement de la fragilité de la vie et de l'importance de profiter des doux moments. Dans une écriture remarquable, emplie de poésie, ce livre est une ode aux petits bonheurs de l'enfance qui restent à jamais gravés dans les mémoires. "Les ciels étaient toujours bleus dans nos histoires d'enfants".

 

Un coup de cœur proposé par Sylvie (médiathèque de Barfleur)

 

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