« Inclusion numérique », « illectronisme », « fracture numérique » : de nombreuses expressions existent pour désigner l’incapacité ou la difficulté à utiliser le numérique, entraînant de réelles difficultés dans la vie quotidienne. 17% des Français sont en situation d’illectronisme selon une étude réalisée en 2019 par l’INSEE[1].
Aujourd’hui, le numérique (ordinateurs, smartphones, objets connectés, réseaux sociaux…) est partout. Il sert au quotidien pour :
- Communiquer (mail, messagerie instantanée, visioconférence, Whatsapp...)
- Travailler
- Réaliser ses démarches administratives (déclarer ses impôts, faire une nouvelle carte grise, accéder à des prestations sociales, etc.)
- Se cultiver, s’amuser
Nous passons en moyenne 5H par jour sur les écrans[2] et disposons d’environ 6,4 écrans par foyer[3].
Pourtant, 13 millions de Français se disent en difficulté avec le numérique.
Mener des actions d’inclusion numérique vise à aider ces personnes à gagner en autonomie dans leurs usages numériques au quotidien.
Les bibliothèques ont un rôle à jouer dans ce domaine, au même titre que d’autres établissements publics (établissements scolaires, espaces publics numériques, espaces France Services, etc.). Les bibliothèques peuvent :
- Sensibiliser à Internet et aux outils numériques
- Proposer des collections et services numériques
- Faire de l’éducation aux médias et à l’information (EMI)
La loi du 21 décembre 2021 relative aux bibliothèques et au développement de la lecture publique mentionne que les bibliothèques des collectivités territoriales « […] contribuent à la réduction de l'illettrisme et de l'illectronisme » (article 1er).
De nombreuses politiques publiques sont mises en place pour accompagner les personnes éloignées du numérique (pass numériques, conseillers numériques, etc.).
[1] Source : INSEE,2019 https://www.insee.fr/fr/statistiques/4241397
[2] Source : Santé Publique France, 2019.
[3] Source : Médiamétrie, 2019.